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Repères | Université des Entrepreneurs
Author: Medef Lille Metropole | Université des Entrepreneurs
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© natif podcast
Description
Dans un monde qui a perdu l’essentiel de ses indispensables repères, l’entreprise est certainement l’un des derniers corps sociaux stables et cohérents. Elle est le moyen d’action concret, tangible, dont chacun peut se saisir au quotidien pour changer les choses.Pourtant, l'entreprise elle-même doit s'adapter et construire de nouveaux fondamentaux dans un environnement de travail en quête de sens.Comment créer ces nouveaux repères, capables de nous rassembler en ces temps incertains ? Repères est un podcast proposé par le MEDEF Lille Métropole.Réalisation : César Defoort | Natif.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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36 Episodes
Reverse
Morgane Dion est CEO de Plan Cash et experte en égalité hommes-femmes, auteure du livre Les gentilles filles ne réussissent pas.L’éducation financière des femmes est un enjeu important pour résorber les différences de patrimoine entre les genres. « Les magazines qui parlent d’agent aux femmes les considèrent comme des dépensières, là où les magazines masculins considèrent les hommes comme des investisseurs. » Il est donc temps d’apporter de l’information et de la formation pour comprendre comment financer ses projets de vie et sa liberté avec son portefeuille.Les préjugés ont la vie dure. Lors de négociations salariales, les femmes qui engagent une négociation sont perçues comme autoritaires alors que cette pratique est tout à fait admise pour les hommes. On attend plutôt des femmes qu’elles jouent selon les règles, tandis qu’on invite les hommes à les transgresser. Il faut alors adapter son jeu pour s’autoriser à viser l’égalité.En tant qu’employeur, comment accompagner au mieux ses collaboratrices lors d’un retour de congé maternité ? Premièrement, il ne faut pas attendre le moment où la femme revient dans l’entreprise qu’il faut s’intéresser à son retour. Il faut l’accompagner dès son départ et la projeter sur sa trajectoire. Et lorsqu’une nouvelle maman revient, il ne faut pas négliger son droit à toucher les augmentations collectives qui ont été accordées en son absence, et veiller à ce qu’elle ne se retrouve pas placardée. L’accompagnement se fait aussi au quotidien par des marques de considération telles que la mise à disposition d’un local pour que la personne puisse allaiter ou tirer son lait, et par un aménagement du temps de travail.Fort heureusement, les conditions de travail des femmes évoluent plutôt dans le bon sens aujourd’hui. Depuis quelques années, le télétravail oblige les employeurs à s’intéresser à ce qui se passe en dehors de l’entreprise. Mais pour Morgane Dion, il faut accélérer ces changements de mentalité. Pour faire avancer l’égalité hommes-femmes, il faut savoir se montrer précurseur.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Martin Vanier est géographe, professeur à l’école d’urbanisme de Paris et consultant auprès des collectivités territoriales.Comment imaginer la France en 2050 ? « Quel que soit le sujet sur lequel on se penche, on essaye de proposer un nouveau regard qui ne parte pas du postulat que demain serait forcément pire qu’aujourd’hui. » Le travail de perspective invite à s’inscrire en acteur du futur et à bousculer les certitudes.Une chose est sûre, le futur s’inscrit dans une géographie. Or nous vivons dans une société de plus en plus nomade. « S’il y a une ou deux générations, on prenait nos décisions de vie par rapport à notre lieu de travail, aujourd’hui on les prend de plus en plus rapidement par rapport à notre lieu d’habitation. Par conséquent, l’entreprise ne peut pas s’exonérer à produire dans le territoire où elle est et elle doit regarder ses avantages comparatifs pour garder les gens qui sont en recherche de bien-être. »Dans l’époque pessimiste que nous vivons, Martin Vanier s’efforce de ne pas propager une vision négative de l’avenir. « Je considère que l’idée selon laquelle la peur serait un facteur de mise en action est fondamentalement fausse. Dans l’Histoire, la peur est plutôt un facteur de bloquage. »Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Danielle Deruy est Directrice générale d’AEF Info, média leader sur les questions de ressources humaines, développement durable et RSE.« Jusqu’à récemment, tout le monde était d’accord pour esquiver le sujet de l’emploi des séniors : les salariés étaient contents de partir à la retraite plus tôt, les organisations syndicales étaient contentes que le salarié parte avec un chèque, le DRH était content parce que ça lui coûtait moins cher que de maintenir un sénior en emploi… Mais l’allongement de la durée de vie au travail nous oblige à nous saisir de ce sujet. »En 2024, 70% des DRH écartent les CVs des séniors. Le recrutement des salariés de plus de 50 ans est ainsi devenu une question de société. Et pourtant, l’intergénérationnel est une richesse pour les entreprises qui ont beaucoup à gagner en apprenant de l’expérience de chacun. Le rejet des séniors serait-il principalement un phénomène lié aux grands groupes ? « Dans les TPE, les séniors portent la mémoire de l’entreprise, donc j’entends des dirigeants qui me disent qu’ils veulent absolument les garder auprès d’eux autant que possible. » Les séniors sont fidèles à l’entreprise, tâchons de ne pas les négliger.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et si la notion d'identité était un piège ? Pour Julia de Funès, le chemin vers soi-même na passe pas par la case identitaire. « Dans toute construction subjective, il y a nécessairement une phase d'identification (la recherche du semblable) et la recherche de singularité (la recherche de sa propre différence). Plus on grandit, plus on ose la singularité. »Les réseaux sociaux illustrent assez bien comment nous nous empêchons d'être nous-mêmes et nous nous enfermons dans un personnage. « La posture est une imposture. Ça formate pour ressembler au moule de ce qu'on a décrété être notre rôle à jouer. Ce n'est pas comme ça qu'on assume la véracité de ce qu'on est. »En entreprise, Julia de Funès appelle refuse de trancher entre management vertical et management transversal. « À mon sens, il faut savoir piocher le bon dans les deux modèles. L'une des dérives de la transversalité, c'est la perte d'autorité qui aboutit à un nivellement généralisé. On le voit dans tous les secteurs de la société. Le rôle du leader, c'est de tirer ses équipes vers le haut fort de son expérience. »Le travail est-il encore un repère aujourd'hui ? «Les jeunes font du travail un moyen et plus une finalité. Mais c'est paradoxalement redonner tout son sens au travail que d en faire un moyen au service de la vie.»Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alexis Devillers est le Président du Groupe Alive. En amont de l'Université des Entrepreneurs, il nous explique quels sont ses repères professionnels et personnels pour entreprendre avec sérénité. Quelles sont les pilliers et les valeurs centrales de sa culture d'entreprise ? Rendez-vous le 4 juillet 2024 à la Cité des Échanges de Marcq-en-Baroeul pour l'Université des Entrepreneurs ! Au programme, des invités prestigieux : Patrick Martin, Julia de Funès, Jean-Michel Blanquer et Alex VizorekHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Président du Tribunal de Commerce de Lille Métropole, Eric Feldmann revient sur l’accompagnement des entreprises en difficulté.Le Tribunal de Commerce a pour fonction de protéger les entreprises et assurer la pérennité des activités économiques dans son bassin d'emploi. « J’assimile souvent le Tribunal de commerce à un centre hospitalier judiciaire pour remettre sur pieds les entreprises qui souffrent des différents bobos de la vie.»En 2023, la fin du « quoi-qu’il en coûte » a marqué un retour à la situation pré-Covid, avec un nombre de dépôts de bilan avoisinant celui que connaissait le bassin de la métropole en 2019. La perspective économique est cependant bien différente, affectée par les augmentations brutales des taux d’intérêt, un renchérissement du crédit, l’augmentation des coûts de l’énergie consécutivement à la guerre en Ukraine, l’augmentation du fret maritime, le renchérissement des matières premières, une baisse de la consommation liée à l’inflation, et des difficultés à recruter. Un contexte économique délétère qui touche particulièrement le secteur du bâtiment, la restauration, le retail prêt-à-porter et les start-ups.Alors comment anticiper les difficultés pour mieux se protéger ? « Il faut sensibiliser le chef d’entreprise au fait qu’il existe des dispositifs pour éviter le dépôt de bilan. Ces procédures sont strictement confidentielles, donc l’entreprise pourra repartir du bon pied sans que ses salariés n’entendront jamais parler des difficultés conjoncturelles de leur entreprise. »Eric Feldmann dresse un constat lucide sur la solitude du dirigeant. « Un dirigeant qui éprouve des difficultés est souvent taisant. Il se replie sur lui-même et se recroqueville dans le déni par rapport à la réalité de ses difficultés, notamment dans l’analyse de son business model. Il est seul et n’ose pas en parler. Et c’est justement ce qui ne faut pas faire. Il faut au contraire rester attaché à des réseaux, prendre langue avec des collègues, avec des amis, pour parvenir à trouver les bons moyens légaux pour sortir de cette situation. » Face à la détresse psychologique des entrepreneurs en souffrance aiguë, la structure APESA permet de prendre en charge ces dirigeants en une heure de temps pour éviter que ne survienne le pire.En conclusion, le Président du tribunal de commerce adresse quelques conseils aux chefs d’entreprise : « Tous les jours, vous devez vérifier deux points : est-ce que votre trésorerie est aisée ? Et est-ce que votre business model est toujours bien en phase avec les attentes actuelles et futures du marché ?»Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comment réussir son recrutement dans une PME ? Quels sont les éléments à connaître avant un passage de seuil ? Comment prévenir le risque de burn-out dans son entreprise ? Autant de sujets au cœur de ce nouvel épisode du Micro des Argonautes, avec Quentin et Rafaële Barré de la société Cube RH.
Dans un monde du travail bousculé par la crise du recrutement, la place que prend le travail dans nos vies change. La marque employeur est devenue l’ingrédient principal de la fidélisation des salariés. Celle-ci passe repose sur 3 aspects :
Premièrement, l'expérience candidat. Avant tout recrutement important, le dirigeant soit se demander s’il est prêt à déléguer une partie de ses responsabilités et s’il est prêt à faire confiance à un point de vue qui ne sera pas le sien. Rafaele et Quentin soulignent l’importance de la transparence dans le cadre d’un recrutement afin de donner au candidat la possibilité de se projeter dans les locaux, sans survendre le poste.
Cette expérience candidat passe également par la réponse à l’ensemble des candidatures. « N’oublions pas que les candidats ont mis du temps à disposition de votre entreprise pour faire leur lettre de motivation et éventuellement répondre à des entretiens de recrutement. Ils sont en droit d’attendre une réponse, qu’elle soit favorable ou non. »
Deuxièmement, l'expérience collaborateur. Les entreprises ont tout à gagner à travailler leur parcours collaborateur, proposer une montée en compétences avec des perspectives d’évolutions pour le candidat, quel que soit son niveau et son âge. Une évolution qui peut être verticale (progression dans la hiérarchie de l’entreprise) ou horizontale par l’intrapreneuriat (ouverture d’un nouveau marché, mise en place d’une nouvelle offre).
« Il faut avoir conscience que cette évolution n’est pas uniquement managériale. Dans les PME, trop souvent on pense faire évoluer son salarié en le nommant manager. Or il y a plein de personnes qui n’en sont pas capables ou n’ont pas envie, et ça peut faire des catastrophes. Préparer l’évolution des collaborateurs, c’est aussi comprendre leurs leviers motivationnels. »
Enfin, l'expérience d’offboarding. Le temps de vie d’un collaborateur dans l’entreprise est limité. Il est donc pertinent de soigner la sortie d’un salarié en prenant le temps de retracer avec lui son parcours pour comprendre quelles ont été ses joies et ses déceptions.
A l’occasion d’octobre rose, cet épisode est également l’opportunité de faire le point sur la santé-sécurité au travail. En 2021 Rafaële Barré a été atteinte d’un cancer du sein. Aujourd’hui en rémission, elle souligne l’impact que l’employeur peut avoir sur la santé au travail. « Le premier impact que l’employeur peut avoir, c’est le choix de la mutuelle, en prévoyant une couverture plus ou moins large des soins. Idem pour la prévoyance. » Dans tous les secteurs de métier, l’employeur a pour obligation de garantir la sécurité physique et psychologique de ses salariés afin que la pénibilité du travail n’engendre pas de problèmes de santé.
En conclusion, Rafaële et Quentin adressent un message aux dirigeants : « Prenez soin des hommes et des femmes qui composent vos équipes. Demain, si vous avez besoin de prendre soin de vous, vous pourrez compter sur eux pour maintenir l’activité de votre entreprise. »
Bonne écoute !
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cofondateur de Verkor, Sylvain Paineau s’engage dans la mobilité électrique et durable. Ses projets de gigafactories visent à produire les batteries bas-carbone de nos futurs véhicules électriques. Cette semaine, il nous donne les clés pour comprendre le développement des gigafactories en France.
La transition climatique a boosté le développement des véhicules électriques. Les comportements d'achat automobile évoluent et les constructeurs s'engagent dans l’industrie automobile verte.« Tous les acteurs, comme Volkswagen ou Renault, ont promis un catalogue 70% à 100% électrique d’ici 2030. » Avec les projets de Douai, Dunkerque et Douvrin Billy-Berclau, les Hauts-de-France deviennent la vallée de la batterie.
Le développement des gigafactories françaises est un enjeu de souveraineté économique. En effet 90% des batteries sont aujourd’hui fabriquées en Chine, au Japon et en Corée du Sud. La ruée vers l’électrique risque par ricochet de provoquer un risque de défaut d’approvisionnement pour les constructeurs européens. « Quand on voit que nos concurrents asiatiques fabriquent non seulement la batterie mais aussi des véhicules, ne pas investir dans les batteries ce serait prendre le risque à terme de voir disparaitre la filière. La batterie, ça représente jusque 40% du prix d’un véhicule donc il est important de maitriser ces technologies. » Il s’agit par ailleurs d’un enjeu de réduction de l’empreinte carbone de la logistique et du transport de ces batteries.
La réindustrialisation n’en reste pas moins un défi. « Ca fait longtemps qu’on n’a pas eu de projets industriels de cette dimension en France et en Europe. Il y a un vrai challenge pendant la phase de construction, puis pendant la phase opérationnelle, avec à la fois l’aspect logistique et l’accès aux matériaux. »
Dernier défi pour les gigafactories : optimiser les rendements énergétiques et produire des batteries décarbonées. « Dans l’usine de Verkor, presque 50 % de la consommation d’électricité sera alimentée par la chaleur perdue provenant des industriels du port de Dunkerque.» La seconde vie des batteries se trouve également au coeur de la gigafactory. « Et en 2032, 50 % des matériaux arrivant à l'usine de Dunkerque proviendront du recyclage des batteries. »Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Faire de la sobriété écologique un business model rentable, c’est possible ?
Entrepreneur et co-fondateur du Fourgon, Charles Christory a choisi de mettre au goût du jour la franchise de bouteilles. Ce laitier des temps modernes nous parle de sobriété et d’économie circulaire à travers son modèle économique en pleine croissance.
Charles Christory dresse un constat : « On berce depuis 40 ans dans le recyclage, mais on a oublié 2 étapes essentielles pour réussir la transition écologique : la réduction des déchets, et le réemploi. Malheureusement aujourd’hui, notre poubelle de recyclage n’est recyclée qu’à 26% donc il faut qu’on se repose des vraies questions de fond pour revenir sur du bon sens. »
Rien de plus difficile que de changer une mauvaise habitude. C’est pourquoi le Fourgon axe son ADN sur la qualité du service de livraison pour faciliter l’adoption de la consigne. « Notre baseline, c’est Zéro déchet, zéro effort, 100% plaisir. On s’adapte aux habitudes de consommation actuelles, tout en revenant à la proximité qu’on pouvait avoir avec le facteur de l’époque : un bonjour, un sourire, une attention pour le client ».
Pour conclure cet épisode, Charles Christory adresse un message aux entrepreneurs, collaborateurs, et citoyens : « Changer les choses, c’est possible et c’est urgent. Chacun est libre d’aller dans le sens qu’il veut mais les solutions existent ! Et ce n’est que le début, et ces changements ont besoin d’être accompagnés. »
Le Micro des Argonautes est un podcast proposé par le MEDEF Lille Métropole et la Caisse d’Épargne Hauts-de-France.
Réalisation : César Defoort | Natif. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comment développer l’esprit d’équipage dans son organisation ?
Amiral et ancien Directeur de l’École de Guerre, Loïc Finaz partage aujourd’hui l’expérience qu’il a acquise dans la marine en matière de leadership et de management.
Une fois n’est pas coutume, commençons cet épisode par un petit cours d’histoire avant d'aborder la notion de leadership. Dans La guerre du Péloponnèse, Thucydide relate l’épisode du Dialogue mélien qui vit Athènes utiliser sa puissance pour soumettre et détruire la petite cité pacifique de Mélos, en affirmant : « La justice n'entre en ligne de compte dans le raisonnement des hommes que si les forces sont égales de part et d'autre ; dans le cas contraire, les forts exercent leur pouvoir et les faibles doivent leur céder. » Pour Loïc Finaz, cet épisode résume la nature des rapports de force à toutes les échelles. « Le monde est régi par l’ordre mélien. »
Pour autant, la force ne peut pas tout, notamment lorsqu’il s’agit de conduire des Hommes au quotidien. La performance passe alors avant tout par une toute autre philosophie : l’esprit d’équipage, utilisé par les marins et qui fonctionne à tous les étages.
L’amiral définit cet esprit de groupe par 7 associations de qualités portées par l’organisation et le chef :
Autonomie et solidarité sont deux valeurs qui rendent possible l’esprit d’initiative. Cela repose en partie sur le droit à l’erreur.
Fonctions et Responsabilité : « Lorsque je commandais un bateau de guerre, au moment de rentrer au port le barreur avait la même responsabilité que moi pour réussir la manoeuvre. Si nous avons tous des fonctions différentes, nous portons tous la même responsabilité », affirme l’amiral.
Hiérarchie et participation. « Nous n’obéissons pas à un ordre parce qu’on nous l’a donné mais parce que l’on a confiance en celui qui nous l’a donné. » La hiérarchie ne peut fonctionner sans confiance, et la confiance s’obtient grâce à la participation.
Exigence et bienveillance. Ces deux qualités qui semblent contradictoires n’en sont pas moins complémentaires. « Si vous n’êtes pas exigent, vous ne bâtirez rien, surtout lorsque c’est difficile. Mais si vous n’êtes pas bienveillant, vous ne construirez rien dans la durée, et même vous détruirez tout. »
Culture et énergie. L’énergie est la première qualité du chef. « C’est à partir de l’énergie du chef que les choses se mettent en place. Le vainqueur n’est pas toujours le plus grand ou le plus fort. C’est le plus endurant. » Cependant, l’énergie seule ne suffit pas pour construire sur du long terme. La culture apporte un cap au capitaine pour savoir où aller et où ne pas aller.
Intelligence et courage sont inséparables. L’érudit comprend les enjeux, le brave relève les défis malgré les enjeux. « Dans la vie généralement, on ne choisit pas la bonne décision, on choisit la moins mauvaise, rappelle l’ancien Directeur de l’Ecole de Guerre. C’est ça, le courage. »
Parole et temps. « La parole est l’acte emblématique du chef. L’énergie se propage par la parole et par l’exemple. »
Pour conclure cet épisode, Loïc Finaz adresse un conseil aux dirigeants : « Être chef c’est l’une des plus belles manière d’aider les autres. Ces hommes et femmes que l’on vous a confiés, le plus important c’est de les aimer. »
Le Micro des Argonautes est un podcast proposé par le MEDEF Lille Métropole et la Caisse d’Épargne Hauts-de-France.
Réalisation : César Defoort | Natif. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comment transformer son management pour atteindre la raison d’être de son entreprise ? Fondateur de la communauté internationale Next Gen, Luc Bretones oeuvre auprès des organisations à impact pour accompagner l’innovation et la transformation managériale.
D’après les études de Gallup, le niveau de désengagement au travail est de 85% en Europe - un phénomène d’autant plus marqué dans les entreprises françaises. Selon Luc, la hiérarchie traditionnelle remplie de process est à l’origine du problème. « On a des processus qui décrivent dans le moindre détail tout ce que chacun a à faire dans son organisation. Et finalement on refuse que les gens utilisent leur cerveau, ce qui engendre des frustrations. »
Le management nouvelle génération entend remettre la raison d’être au coeur des entreprises. « Il y a des gouvernances qui permettent d’être efficace et positif dans son impact quotidien. Nous devons miser sur l’autonomie, la responsabilité, la transparence et un management par la confiance. »
L’approche sociocratique offre un changement de paradigme. Chacun est à la manoeuvre pour proposer des améliorations. Cette vision permet de prendre des décisions sans dépendre de la chaine de commandement hiérarchique. « Moi, j’ai appris à manager à l’ancienne en sortant de l’école. Aujourd’hui, ça ne me viendrait plus à l’idée de résoudre les problèmes de mes équipes à leur place sans qu’elles aient apporté des pistes de solution, car elles connaissent mieux que moi les sujets sur lesquels elles ont autorité. » Le leadership partagé permet de faire de l’entreprise « un banc de poissons et non un monolithe extrêmement lent à manoeuvrer. »
Pour transformer efficacement son organisation, il convient d’effectuer un diagnostic pour comprendre les aspirations de chacune des équipes en matière de fonctionnement. « Il faut s’ôter de l’esprit que toute l’entreprise est homogène dans son fonctionnement et dans sa maturité managériale. Les gens n’ont pas les mêmes besoins selon les équipes dans l’entreprise.» En alignant les équipes sur leur processus de travail, on arrive à combler les angles morts qui échappent au manager et à remettre du bien-être et de la performance au travail. « L’un alimente l’autre. »
Dans ce nouveau contexte, le rôle du manager est complexe. Il doit savoir faire le consensus entre les impératifs de la hiérarchie et les besoins de sécurité psychologique des équipes. Ça nécessite un changement de posture. « Le leader ne doit plus être un manager SUR son équipe, mais AVEC elle. Cette nouvelle posture managériale est difficile car elle doit concilier les désidératas de chacun avec la nécessité de sanctuariser des moments d’équipe. Ça fonctionne beaucoup mieux quand on se voit, quand on est sur un espace physique unique. »
Pour conclure cet épisode, Luc Bretones adresse un conseil aux dirigeants : « Vous serez plus efficaces si vous permettez à vos équipes de mieux fonctionner. L’enjeu se situe au niveau de chacune des équipes ! »
Le Micro des Argonautes est un podcast proposé par le MEDEF Lille Métropole et la Caisse d’Épargne Hauts-de-France.
Réalisation : César Defoort | Natif. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chez Leroy Merlin, Nicolas Cordier a créé son propre job. Promoteur du business à impact social, il travaille depuis des années à l’élaboration de solutions pour améliorer le logement des habitants en précarité, en partenariat avec des acteurs sociaux. Dans cette nouvelle escale du Micro des Argonautes, il nous explique comment créer une culture d’entreprise favorable à l’esprit d’initiative et à l’intrapreneuriat.
« Un intrapreneur, c’est un collaborateur qui prend l’initiative de dépasser sa mission définie pour créer une nouvelle activité à l’intérieur de son entreprise. » Dans un monde en plein bouleversement, ce type de profil entrepreneur et loyal est clé pour permettre aux organisations de se réinventer.
Pour autant, les freins au changement existent dans toute organisation. « L’innovation vient bousculer les habitudes, et bien souvent on n’a pas tellement envie de changer nos manières de faire. » La prise d’initiative repose donc d’abord sur une culture d’entreprise qui permet aux collaborateurs d’explorer de nouveaux territoires avec confiance. « La vision est un élément essentiel pour laisser de place à l’initiative individuelle. Si on arrive à dire ce qui nous réunit et pourquoi on est là, alors c’est beaucoup plus facile de libérer les énergies pour contribuer à cette haute mission. »
La direction de l’entreprise joue un rôle clé pour accompagner ces entrepreneurs internes. « L’intrapreneuriat est un parcours d’expérimentation dans lequel il faut montrer de la motivation, s’inspirer de ce qui se fait ailleurs et donner rapidement du concret à l’intention. Même à petite échelle, la concrétisation est importante pour pouvoir montrer qu’autre chose est possible. La difficulté pour l’intrapreneur, c’est de ne pas oublier son rêve en route pour pouvoir porter ses idées à contre-courant. ».
Nicolas conclut par un conseil adressé aux dirigeants d’entreprise : « Si vous avez des collaborateurs qui veulent entreprendre quelque chose de nouveau, veillez à leur laisser des marges de manœuvre et à ne pas évaluer trop vite quelque chose qui est encore en gestation. Vérifiez simplement que le projet est bien en phase avec la mission de l’entreprise et qu’il crée bien de la valeur pour le service des clients. Au pire ça marche ! »
Le Micro des Argonautes est un podcast proposé par le MEDEF Lille Métropole et la Caisse d’Épargne Hauts-de-France.
Réalisation : César Defoort | Natif. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avez-vous déjà travaillé avec une Junior Entreprise ? Vous savez, ces associations portées par des étudiants de grandes écoles pour proposer des prestations de conseil aux entreprises ?
Avec IESEG Conseil Lille et Prog'Hei, Océane Tomietto et Victor Meurant mettent en relation les besoins des entreprises avec les profils les plus adaptés de leur école (IESEG / JUNIA). Dans cet épisode, ils nous expliquent comment ça marche.
« Notre objectif, c'est la montée en compétence des étudiants pour leur permettre de mettre en pratique la théorie qu'ils voient en cours ». La diversité des enseignements supérieurs permet à ces structures de répondre à un vaste typologie de missions : études de marché, ingénieurie, en France comme à l'international.
« Notre force, c'est de savoir apporter une autre approche ! Les entreprises, quelles que soit leur taille, ne savent pas toujours qu'elles peuvent nous confier des projets de long terme. Pourtant, c'est tout à fait dans nos cordes » .
L'appel est passé 😉
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✉️ 300 milliards de mails envoyés par jour, dont 60% ne sont jamais ouverts… Autant de pollution que si nous laissions autant de sacs plastique trainer dans la nature.
En entreprise, on se demande souvent comment faire pour être plus vertueux sur le plan environnenental 🌱
Myriam Maestroni, Présidente de la fondation E5T, nous explique les 5 leviers pour réussir sa transition énergétique :
📍Comprendre qui sont nos fournisseurs et quelles sont nos consommations.
📍Changer nos comportements.
📍Accélérer la rénovation énergétique de nos bâtiments
📍S’appuyer sur les smart technologies pour optimiser ses consommations
📍Produire sa propre énergie
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Nicolas Loonis, cofondateur de Byzantine, nous explique comment fonctionne la Blockchain et comment s’en emparer en tant qu’entreprise.
« La blockchain est un réseau sur lequel deux personnes qui ne se font à priori pas confiance peuvent se transmettre de la valeur tout en prouvant leur bonne foi », résume Nicolas Loonis en toute simplicité. « Le réseau noeud à noeud permet de stocker et échanger de l’information sur d’innombrables supports en simultané afin d’en garantir la traçabilité et l’authenticité ». Cette approche décentralisée et communautaire du partage d’information évite d’être soumis à l’arbitraire d’un seul acteur.
Il ne peut pas y avoir de blockchain sans cryptomonnaie. En effet cette infrastructure communautaire suppose que chacun trouve un intérêt à investir pour assurer son bon fonctionnement, avec un retour sur investissement. C’est un dispositif gagnant-gagnant qui permet de rémunérer les contributeurs pour faire fonctionner la blockchain.
Pour Nicolas, la blockchain présente de nombreux intérêts pour les entreprises. D’une part, son coût de fonctionnement est faible lorsqu’on le compare au système financier mondial, grâce à la suppression des intermédiaires. Par ailleurs, c’est un moyen terriblement efficace pour optimiser les activités construites sur un registre physique, et pour garantir une traçabilité forte dans l’échange de valeur. « Je suis convaincu que la blockchain va s’imposer de la même façon qu’Internet s’est imposé en entreprise et dans la vie de monsieur Tout-le-monde. Nous vivons une période de consolidation. »
Suivez Nicolas Loonis sur LinkedIn pour tout comprendre sur le fonctionnement de la blockchain.
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Comment donner de l’impact à vos interventions médiatiques ? La réponse avec Jean-Michel Lobry, journaliste et PDG du pôle audiovisuel du groupe Rossel.
A l’heure où les conférences de presse et les communiqués de presse se font plus rares, il appartient aux entrepreneurs de réinventer leur stratégie de visibilité de marque. « La relation avec les journalistes, c’est un travail de cultivateur, déclare Jean-Michel. On ne peut pas faire des coups. La relation doit s’installer dans le temps. Vous devez d’abord construire un bruit de fond positif et régulier, voire saturateur sur les réseaux sociaux. LinkedIn est le bon terrain de jeu pour exister et vous montrer. Ayez des bonnes accroches, une prise de parole basée sur des faits. »
Une fois l’entretien obtenu avec un journaliste, la préparation de l’interview requiert un travail de fond. « Ne venez pas avec votre liste de courses devant un journaliste, ça ne l’intéresse pas. Venez avec un angle unique, et creusez le sillon de ce fait principal. Soyez dans la preuve, fixez les choses par écrit et vous les plaiderez d’autant plus facilement. »
Habitué des plateaux TV, Jean-Michel rappelle que l’interview est un rapport de force entre l’intervenant et le journaliste : « Vous devez garder l’ascendant sur le journaliste ! Donc ne démarrez surtout pas par des généralités, sinon il va vous dégommer. Soyez direct, venez au micro pour plaider votre fait principal. » Avant de rappeler une évidence que le stress tend à faire passer au sedond plan : « La sincérité du propos est la meilleure manière de faire passer un message. Soyez engagé dans votre propos comme si vous étiez le militant de la cause. Grâce à ça, vous aurez séduit le journaliste et votre message fera mouche ».
Le Micro des Argonautes est un podcast proposé par le MEDEF Lille Métropole et la Caisse d’Épargne Hauts-de-France.
Réalisation : César Defoort | Natif. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Catherine Nianané, Directeur C&B chez Mobilis, nous partage ses conseils pour traduire la stratégie d’entreprise dans la politique de rémunération.
Pour Catherine Nianané, « La politique de rémunération a un sens ». Les dirigeants disposent d’outils de rémunération et avantages sociaux qu’il convient d’utiliser à bon escient afin d’aligner l’ambition des salariés avec la raison d’être de l’entreprise.
Pour comprendre les outils dont disposent les entreprises, il convient d’analyser la pyramide de la rémunération. Celle-ci se compose d’un socle de court terme (rémunération fixe, rémunération variable, avantages en nature) - qui permet aux individus de satisfaire leurs besoins quotidiens - auquel s’ajoute des éléments de plus long terme (participation, intéressement, épargne salariale) pour dynamiser les équipes.
Dans son quotidien d’accompagnement des dirigeants , Catherine identifie certaines absurdités récurrentes en matière de C&B. « Souvent, la rémunération variable est mal gérée et c’est dommage. Dans beaucoup d’entreprises, le variable est une sorte de fixe caché donc il perd son effet de motivation sur les salariés. L’intérêt des politiques de rémunération, ça reste de dynamiser les équipes ».
Avant de conclure sur une réflexion : « La rémunération est quelque chose qui attire, mais qui retient assez rarement. Ce qui retient les gens, c’est leur environnement de travail et la passion pour leurs missions. La politique de rémunération ne remplace par le management. » Dès lors, elle adresse un message aux managers : « Allez chercher les gens dans ce qui les passionne en dehors du travail et les met dans leur zone de flow, là où ils sont le plus utiles et se sentent le mieux. Laissez une voie pour proposer des projets. On peut avoir des performances magnifiques ! »
Retrouvez Catherine Nianané sur LinkedIn pour aligner votre politique de rémunération avec votre stratégie d’entreprise.
Le Micro des Argonautes est un podcast proposé par le MEDEF Lille Métropole et la Caisse d’Épargne Hauts-de-France.
Réalisation : César Defoort | Natif. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Laurent Mignard est compositeur, chef d’orchestre et trompettiste de jazz. Spécialiste internationalement reconnu de Duke Ellington, il nous transmet les préceptes du Duke dans la conduite du collectif.
Le management en entreprise a bien des choses à apprendre de la conduite d’un orchestre. « Le chef d’orchestre n’est pas le meilleur musicien, ça n’est pas ce qu’on attend de lui. Son rôle n’est pas d’apprendre aux musiciens leur métier mais d’imaginer l’endroit où on veut aller collectivement, et de créer les conditions pour que les musiciens aient envie d’y aller, sans donner d’ordres. » Une mission qui requiert une grande qualité d’écoute et de générosité, ainsi qu’un travail sur la posture.
« Duke Ellington disait à ses musiciens “Faîtes une ou deux choses bien, et laissez le reste aux autres”. Ainsi, il créait un terreau fertile pour que chacun de ses musiciens apporte son génie au collectif. Plus ils étaient reconnus dans leurs zones de force, plus Ellington en tirait profit. », résume le spécialiste.
Laurent Mignard apporte également sa vision de l’improvisation : « L’improvisation est réussie lorsqu’il se passe quelque chose et qu’on va dans un endroit que nous n’avions pas imaginé. L’Homme n’est jamais aussi créatif que lorsqu’il se pose aux frontière du chaos. C’est en se mettant délibérément en danger qu’on va puiser dans nos ressources. Cela passe par une acceptation inconditionnelle : le droit à l’erreur. N’oublions jamais qu’avant de marcher, on est tombé un sacré paquet de fois. »
Retrouvez Laurent Mignard sur LinkedIn pour en savoir plus sur le management collaboratif de Duke Ellington.
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Flavien Defraire, fondateur du média Le Son Dopamine nous explique comment les entreprises peuvent s’emparer du metavers pour développer leur marque.
Le metavers repose sur la notion de propriété dans un monde virtuel. Lié au web3 et à la technologie des NFT, il relie le monde physique au monde virtuel. « Les biens virtuels auront bientôt autant d’importance que les biens physiques. Pour vos enfants, c’est déjà le cas. Un skin Fortnite - complètement digital - a une valeur réelle. La notion d’appartenance à la marque est très importante. On s’identifie beaucoup aux choses qu’on achète. La transposition de notre personnalité dans un monde virtuel va prendre de plus en plus d’importance. Forcément, les marques ont à y gagner. », résume Flavien.
La communauté prend ici une place de premier plan. « De nombreuses choses peuvent se faire dans le metavers en plaçant la communauté au centre du projet. Aujourd’hui, l’interaction entre l’artiste et le fan est très limitée. Avec la blockchain, l’artiste pourra développer sa carrière grâce à sa communauté en accordant des jetons spécifiques aux fans qui le soutiennent. »
Qui dit titre de propriété dit risque d’usurpation. C’est ici qu’intervient la blockchain, qui garantit l’authenticité des titres de manière sécurisée et décentralisée. « Tous les NFT sont certifiés. On voit aujourd’hui se créer une économie parallèle à partir d’échanges de titres de propriété de données. » Pour Flavien, nous n’en sommes qu’aux prémices du web3 et les possibilités ouvertes sont immenses. A l’avenir, le virtuel ne sera plus considéré comme un vase clos mais comme la continuité logique et illimitée du monde physique.
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Cette semaine, Mathias Povse, Directeur de l'action régionale d'EDF Hauts-de-France, fait le point sur les évolutions du marché de l’énergie, et la façon dont les entreprises peuvent s’emparer de la transition écologique.
Depuis l’été 2021, la reprise économique post-Covid et le contexte géopolitique tendu ont fait s’envoler les prix du gaz et du charbon, avec des répercussions directes sur le prix de l’électricité. Si l'Etat a espéré dans un premier temps que cette hausse soit conjoncturelle, elle semble aujourd’hui s’ancrer dans le temps long. Dès lors, comment protéger les entreprises face à cette hausse du prix de l’énergie ?
Le dispositif de l’accés régulé au nucléaire historique (ARENH) protège aujourd’hui largement les entreprises françaises de la hausse des prix. Par ailleurs, la France produit aujourd’hui 97% d’électricité décarbonée, un atout majeur qui la rend moins dépendante que ses voisins en énergies fossiles et en approvisionnements en gaz russe. La stratégie française consiste donc à étendre sa production d’électricité décarbonée pour être au rendez-vous de ses engagements climatiques et assurer son indépendance énergétique. Cela passe notamment par des transferts d’usage au sein des entreprises.
La décarbonation des entreprises s’appuie aujourd’hui sur 2 piliers : la sobriété énergétique d’une part, la production d’énergie décarbonée in-situ d’autre part. « Aujourd’hui, on peut joindre l’équation économique et environnementale », résume Mathias.
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